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Quelques chaine YouTube intéressantes sur l’astronomie et le spatial

Quelques chaine YouTube intéressantes

Avec cet article relativement court, je voulais vous partagé Quelques chaine YouTube intéressantes, qui ont comme sujet l’astronomie et le spatial. Dans cette liste, il y a seulement des chaines dont je suis abonné.

Au début, je voulais dans cet article, vous partager chaine YouTube intéressantes sur la sciences autres que sur le spatial. Mais en rédigent l’article, je me suis vite aperçu que cela allait être illisible.

J’ai donc décider de faire deux articles. La suite de cette article, avec des chaines plus axées science autre que spatiale, sera publié d’ici quelque jours.

Vu que cet article était relativement court, en attendant la suite vous pouvez toujours allez voir les articles précédents

https://scienceastro.fr/les-sondes-martiennes/

https://scienceastro.fr/mars-en-opposition-le-16-octobre-2020/

https://scienceastro.fr/pourquoi-ne-sommes-nous-jamais-retourne-sur-la-lune/

Les sondes martiennes

Les sondes martiennes
Mars Exploration Family Portrait crédit Jason Davis http://www.planetary.org/blog/article/00003273/

L’exploration robotique de la planète Mars débute en 1960. Ça commence avec les premières sondes Martiennes soviétiques.

En effet, seulement 3 ans après le lancement réussi de spoutnik, le premier satellite artificiel de l’histoire, l’URSS envoie déjà ces premières sondes. Contrairement aux USA, L’URSS dispose de lanceur assez puissant pour envoyer des sondes interplanétaires.

Les soviétiques envoient donc 2 sondes vers Mars, Marsnik 1 le 10 octobre 1960, et Marsnik 2, le 14 octobre 1960. Malheureusement, les sondes furent détruites lors du lancement. Il s’avéra que le troisième étage du lanceur n’avait pas pu démarrer. Cela empêcha les sondes d’atteindre une altitude suffisante qui culmina à 120 km.

Les sondes martiennes
photo de la sonde Marsnik 1

Les échecs soviétiques (1960-1964)

En 1962, le 24 octobre 1962, Spoutnik 22 (Mars 1962A), a été lancé à son tour. Mais fut aussi un échec et explose au cours de la manœuvre d’insertion en orbite terrestre. Huit jours plus tard, le premier novembre 1962, la sonde martienne Mars 1 est lancée. La mission est de survoler Mars afin de prendre des images de sa surface. Elle devait aussi transmettre des données sur sa structure atmosphérique. Elle doit aussi étudier les rayonnements cosmiques. La sonde parvient à échapper à l’attraction terrestre, mais alors qu’elle est à mi-distance de son objectif, la sonde interrompt subitement ses communications.

La sonde mars
photo de la sonde mars 1

Spoutnik 24, fait partie de la liste des sondes martiennes envoyées cette année là. La mission de la sonde était de tenter un atterrissage sur Mars. Malheureusement, la sonde a raté l’injection sur la trajectoire vers Mars. L’ensemble constitué par le lanceur et la sonde s’est alors brisé en 5 morceaux qui sont rentrés dans l’atmosphère terrestre le mois suivant.

En 1964, l’URSS fait une autre tentative avec la sonde Zond 2. La sonde est lancée le 30 novembre 1964. La mission de la sonde est simple Elle devait coiffer au poteau la sonde américaine Mariner 4. La sonde américaine est partie deux jours plus tôt. Malheureusement, c’est un nouvel échec. Le lancement à réussi mais les communications avec la sonde sont perdues alors que la sonde est en route vers Mars.

Les premiers survols de Mariner 4 et échec de Mariner 3 (1965)

sonde mariner 4
Une vue d’artiste de la sonde Mariner 4 dans l’espace

Les premières sondes martiennes des USA, sont lancées en 1964.

La sonde Mariner 3

La sonde Mariner 3 a été lancé par le lanceur Atlas/Agena le 5 novembre 1964. Mais malheureusement ce fut un échec. La coiffe de protection ne s’éjecte pas après la traversée de l’atmosphère. L’engin alors alourdi de 136 kg, sa vitesse devient inférieure de 254 m/s à celle désirée pour une injection sur une trajectoire martienne. La coiffe empêche non seulement la sonde de rejoindre son objectif. Elle obstrue également les différents capteurs des instruments scientifiques. Le dépliement des panneaux solaires est alors impossible. Les émissions avec la sonde cesseront le 6 novembre 1964 à 5 heures. La sonde n’aura vécu que 8h 43. Injectée sur une orbite solaire, elle passera le 16 avril 1965 à 68 millions de kilomètres de Mars.

La sonde Mariner 4

Mariner 4 était la sonde jumelle de Mariner 3. En effet, à cette époque, les sondes martiennes sont systématiquement doublés à cause des risques d’échecs. Ceci afin de maximiser les chances de réussite du programme. Les ingénieurs ont après 3 semaines d’acharnement, diagnostiqués le problème de la coiffe.

Les différentes expériences de la sonde

Le problème ainsi corrigé, Mariner 4 put prendre sa place sur le pas de tir. Son principal objectif était de mener à bien des observations planétaire. La sonde devait également conduire des expériences d’astrophysiques. Elle devait mesurer les champs magnétiques et des particules dans l’espace interplanétaire et au voisinage de Mars. Après avoir accompli son objectif principal, elle a également permis aux ingénieurs et techniciens d’acquérir de l’expérience et des compétences dans le domaine des vols interplanétaire de longue durée. Le coût total de la mission représentait 83,2 millions de dollars.

La sonde Mariner 4 est la quatrième sonde du programme Mariner. Elle est lancée par la NASA le 28 novembre 1964 grâce au lanceur Atlas-Agena D de l’aire de lancement LC-12 de la base de lancement de Cap Canaveral.

La mission de la sonde est d’effectuer un survol de la planète. Elle devait aussi prendre des photos de la surface. La sonde Mariner 4 est la première sonde martienne a effectué un survol réussi de la planète Mars.

Premier survol de Mars

La sonde survole Mars les 14 et 15 juillet 1965. Mariner 4 passe, à l’altitude la plus proche de la planète Mars, à 9 846 km. La transmission des images enregistrées vers la Terre commence environ 8,5 heures après la ré acquisition du signal. La transmission se poursuit jusqu’au 3 août 1965. Toutes les images sont transmises deux fois pour garantir qu’aucune donnée ne soit manquante ou corrompue.

Résultats de la sonde Mariner 4

Lors de son survol, Mariner 4 a été programmée pour prendre 22 images de la planète Mars sur une période de 26 minutes.

Si la durée totale de l’enregistrement des images par la caméra n’a pas excédé une heure, il n’en sera pas de même pour la transmission des clichés obtenus vers la Terre. Il faudra compter environ 10 jours pour mener à bien la transmission des 22 images. Toutes les images ne seront récupérées que le 24 juillet ! Une seconde transmission sera télécommandée à partir du 2 août pour s’assurer qu’aucune donnée ne manque ou n’est corrompue.

La caméra de Mariner 4 grave en fait ses images sur une bande magnétique, un fin ruban long de 100 mètres, et celles-ci ne sont donc pas transmises en direct à la Terre, car le débit autorisé par l’équipement de la sonde et la distance à laquelle elle se trouve ne suffirait pas. Les images étaient au format carré, chacune comprenant 200 lignes de 200 pixels ou points chacune. Les pixels codaient l’éclairement sur 6 bit, et l’image possédait donc 64 niveaux de gris (chaque image pesait donc 240 000 bits) La distance minimale pendant la prise de vue a été de 11 900 km et à cette distance, la résolution était d’un kilomètre par pixel.

Une technologie archaïque

Pour la transmission, la bande magnétique doit passer entre la tête de lecture d’un magnétoscope qui lit les informations enregistrées sur le fin ruban pour les diriger vers l’antenne grand gain. Le moteur faisait défiler la bande sous la tête de lecture à la vitesse de 0,254 mm par seconde et marquait une pause entre chaque image. Les capacités de transmission de la sonde étaient très réduites, et l’antenne grand gain émettait des données avec un débit de 8,33 bps (bit par seconde). A cette vitesse, il fallait donc près de 8 heures pour transmettre une image au complet !

L’inscription des images sur la bande magnétique par la caméra puis leur relecture par le magnétoscope n’était bien sûr pas sans risque. Aujourd’hui, un tel dispositif ressemblerait au bricolage approximatif d’un amateur.

Première photo de Mars

photo prise par mariner 4
première photo de la surface de Mars prise par Mariner 4

Le programme Mariner Mars 71, les sondes martiennes Mariner 8 et 9

maquette de la sonde
Une maquette de la sonde orbitale Mariner 9

lancement de la sonde
Le lancement de Mariner 9 par le lanceur Atlas-Centaur (AC-23).

Le programme Mariner Mars 71 se compose de deux sondes martiennes conçus pour orbiter autour de la planète Mars. Les sondes martiennes Mariner 8 et Mariner 9.

La sonde Mariner 8

La sonde Mariner 8 est lancée le 9 mai 1971. Malheureusement, un problème technique sur le lanceur fait que la sonde retombe dans l’océan pacifique.

La sonde Mariner 9

Mariner 9 est lancée vers la planète Mars le 30 mai 1971 et atteint celle-ci le 14 novembre de la même année. Mariner 9 est la première sonde à se mettre en orbite autour d’une autre planète.

Moins de 1 mois plus tard les sondes martiennes soviétiques Mars 2 et Mars 3 se mettront elles aussi en orbite autour de Mars. Après une tempête de poussière sur Mars, la sonde Mariner 9 parvient enfin le 2 janvier 1972 à envoyer ces premières photos de la surface prise par elle.

Les photos sont d’une clarté surprenante, la résolution atteignant 1 km. Les découvertes de la sonde sont impressionnantes, on n’y découvre des éléments marquants de la géographie de Mars tels que le volcan Olympus Mons, le plus grand volcan du Système solaire, et l’énorme canyon qui est ensuite nommé Valles Marineris en l’honneur de la réussite de la mission. Mariner 9 permet aussi de construire le profil vertical de l’atmosphère de Mars.

Résultat de la mission Mariner 9

La mission martienne Mariner 9 aboutit à une cartographie de la surface de Mars, comprenant les premières vues détaillées des volcans de Mars, de la Valles Marineris, des calottes polaires martiennes et des satellites naturels de Mars, Phobos et Déimos. Mariner 9 fournit également des informations sur les tempêtes de poussières sur Mars, la figure triaxiale de Mars et le champ de gravité ainsi que des preuves de l’activité éolienne de surface de la planète Mars.

Le programme soviétique Mars, les sondes martiennes Mars 2 et 3 (1971-1974)

Les sondes martiennes
Schéma de Mars 3, sonde jumelle de Mars 2

Après les échecs des missions martiennes de 1969 dont j’ai parlés plus tôt, les soviétiques se mettent tout de suite au travail afin de développer de nouvelles sondes martiennes, afin de profiter de la fenêtre de lancement de 1971. Un orbiteur et deux atterrisseurs sont programmés par les soviétiques en 1971, comme cela se pratique à cette époque en raison de la faible fiabilité des lanceurs et des engins spatiaux, afin de maximiser les chances de réussite du programme.

L’échec de Cosmos 419

La première sonde martienne soviétique à ouvrir le bal des lancements est cosmos 419, lancée le 10 mai 1971. Malheureusement, la sonde n’arrive pas s’injecter vers Mars et retombe sur Terre 2 jours plus tard le 12 mai. L’échec est dû à une erreur de programmation. En effet, une erreur fit que le démarrage du quatrième étage était programmé un an et demi après le tir, au lieu d’une heure et demie. L’ensemble perdit de l’altitude petit à petit, et retomba sur Terre deux jours après. Conformément aux habitudes soviétiques, la mission ayant raté, la sonde ne reçut pas de nom, et fut numérotée avec le préfixe Cosmos commun.

Les sondes Mars 2 et 3

Dans ce programme, 2 autres sondes martiennes sont lancées. Mars 2, qui décolla du cosmodrome de Baïkonour le 19 mai 1971.

La sonde Mars 3, lancée elle le 28 mai 1971, grâce à un lanceur Proton depuis le cosmodrome de Baïkonour. Elle était pratiquement identique à la sonde Mars 2, mais elle transportait une expérience exclusive d’origine française qui n’était pas à bord de Mars 2.

Mars 2 se met en orbite autour de la planète Mars le 27 novembre 1971. Le module de descente se désengage du compartiment orbital. Ce dernier termine son voyage en s’insérant correctement en orbite. Malheureusement pour les soviétiques, les américains étaient déjà sur place grâce à Mariner 9 qui s’était inséré en orbite 13 jours avant, le 14 novembre 1971.

Une réussite partielle de Mars 2

Malheureusement, l’atterrisseur connaîtra une fin peu glorieuse. Le système de descente ne fonctionna pas et l’atterrisseur s’écrasa. L’atterrisseur de la mission martienne Mars 2 devint néanmoins le premier objet construit par l’homme à atteindre la surface martienne. Il y a plusieurs facteurs qui peuvent expliquer l’échec de l’atterrissage. Soit on peut l’attribuer à un défaut de conception, soit à une panne causée par la tempête de poussière planétaire qui venait d’apparaitre sur Mars.

Pour l’orbiteur aussi les résultats ne sont pas fameux. Les photos prisent par l’orbiteur sont de très mauvaise qualité à cause de la même tempête de poussière.

Une réussite aussi mitigée pour Mars 3

La sonde martienne Mars 3 elle, ce met en orbite le 2 décembre 1971 et largue en même temps sont module d’atterrissage. Pour la première fois dans l’histoire de l’exploration spatiale, un engin humain effectue un atterrissage en douceur à la surface d’une autre planète. En effet, même si l’atterrisseur de Mars 2 a réussi à atteindre la surface Martienne, c’était plutôt un crash qu’un atterrissage réussit.

Malheureusement, même si l’atterrissage sur Mars est une réussite, la joie des soviétiques allait être de courte durée. Environ 20 secondes après l’atterrissage, alors que les instruments et en particulier la caméra s’étaient déjà attelés à la tâche, les communications radios furent coupées pour une raison qui demeure inconnue. Comme pour Mars 2 plusieurs causes sont avancées pour expliquer le dysfonctionnement. Soit l’incident incombe à l’atterrisseur lui-même soit au système de relais radio de l’orbiteur.

Les raisons des échecs

Si l’atterrisseur avait réussi à sortir vivant d’une descente qui avait dû être éprouvante, à cause de la tempête de poussière toujours a l’œuvre sur la planète, il lui a fallu ensuite affronter les conditions qui régnaient en surface.

Une bourrasque violente a peut-être malmené un peu trop fortement le petit atterrisseur, endommageant de manière irréversible ses systèmes de bord. La forte teneur en poussière des couches atmosphériques de surface explique peut-être le faible éclairage de l’unique photographie acquise par Mars 3.

Pour l’orbiteur de Mars 3, les choses se sont passé beaucoup plus mal que pour l’orbiteur de Mars 2. Le compartiment orbital allait avoir beaucoup moins de chance que son prédécesseur. Pendant le voyage Terre-Mars, une fuite de carburant avait vidé partiellement ses réservoirs, et il ne lui restait plus assez de carburant pour s’insérer sur l’orbite initialement prévue. La sonde put cependant être placée sur une orbite d’une période de 12,7 jours (contre 18 heures pour Mars 2 !), avec un périapse à 1530 km et un apoapse à 190 000 km.

L’inclinaison était par contre similaire à celle de l’orbite suivie par Mars 2. Cette orbite de secours était particulièrement défavorable aux observations, car la sonde ne passait que très peu de temps au périapse (seul endroit ou la surface de Mars était assez proche pour pouvoir être étudiée) et il fallait attendre une douzaine de jours avant de repasser dans cette partie de l’orbite !

Résultats scientifiques des sondes martiennes de Mars 2 et Mars 3

Les sondes martiennes Mars 2 et Mars 3 ont envoyé vers la Terre un total de 60 images. La majorité était inutilisable. Cet exemple montre l’avantage que peut apporter une programmation à distance d’un engin spatial. Adaptabilité et flexibilité sont deux facteurs essentiels dans la réussite d’une mission. Une leçon que les soviétiques auront payé très cher. En effet, alors que les sondes martiennes soviétiques était programmées avant le lancement et ne pouvait pas être programmées à distances, les sondes martiennes des USA elles, pouvait l’être. Ce qui permettait alors de faire des corrections si des évènements imprévus survenaient, comme par exemple une tempête de poussière.

La fenêtre de tir de 1973, les sondes martiennes Mars 4, 5,6 et 7

Lors de la fenêtre de tir du 1973, les soviétiques et les américains avait plusieurs projets de sondes martiennes dans les cartons.

Les américains avec les sondes martiennes Viking. Les soviétiques eux ont quant à eux pas moins de 4 sondes martiennes ! les orbiteurs Mars 4 et Mars 5 et les atterrisseurs Mars 6 et Mars 7.

Mais des contraintes budgétaires et techniques empêcheront les USA d’être prêt à temps. La mission Viking sera finalement reportée pour 1975 et les américains se retrouveront sans sondes martiennes pour 1973.

Des résultats très faible

Malgré l’envoi de quatre sondes martiennes en 1973, les soviétiques n’amasseront qu’une masse très faible d’informations sur la planète Mars.

Mars 4 devait se placer en orbite, mais la manœuvre d’insertion orbitale fut un échec et les scientifiques durent se contenter d’un simple survol.

Les orbiteurs Mars 4 et 5

L’orbiteur Mars 5 eu un peu plus de chance que son homologue Mars 4, car il réussit sa mise en orbite. Mars 5 acquit un certain nombre d’images de la surface martienne avant de mourir prématurément au bout d’une vingtaine d’orbite, suite à la dépressurisation de l’un de ses compartiments.

Certaines photographies prises par Mars 5 sont pourtant intéressantes. Comme celles prises au-dessus de la région de Mare Erythraeum, région qui a toujours intrigué les soviétiques. Les photographies montrent en effet une vallée fluviale de 800 km de long, reliant les cratères d’impact Holden et Hale. Dénommé Uzboi. Elle reçoit comme affluent Nirgal Vallis, une autre vallée de 600 km de longueur découverte par Mariner 9.

Ces vallées étaient tellement semblables à celles d’un réseau hydrologique terrestre que la région devait recevoir la visite du module de descente de Mars 6. Malheureusement le module se posa à 200 km de là et le contact fut perdu juste avant l’atterrissage.

Les atterrisseurs Mars 6 et 7

Pour l’atterrisseur Mars 6, la sonde arrive sur Mars le 12 mars 1974 et libère le module de descente. Celui-ci retourne des données sur l’atmosphère pendant sa descente, puis c’est la perte de communication juste avant l’atterrissage.

Pour l’atterrisseur Mars 7, c’est aussi un échec cuisant. En effet, le module de descente manque la planète Mars de 1300 km le 9 mars 1974 à la suite d’une défaillance.

photo de mars 4
Photo de Mars 4, sonde jumelle de Mars 5

Les sondes martiennes
photo de mars 6

Résultat scientifique des sondes martienne

L’année 1973 aurait dû être l’année des soviétiques pour l’exploration de Mars. Un peu comme l’année 1971 avait été celles des américains et de la sonde Mariner 9.

Avec quatre sondes martiennes dont deux atterrisseurs, les soviétiques auraient dû faire des merveilles. Mais des échecs divers vont frapper les quatre vaisseaux (à chaque fois à cause de la dégradation d’un composant pendant la phase de croisière) .Les résultats seront énormément décevants par rapport à l’énergie dépensée.

La quantité des informations collectées par les quatre sondes martiennes soviétiques ne représente qu’un tout petit pourcentage des données rassemblées par l’unique sonde américaine Mariner 9.

Après la fenêtre de tir de 1973, les soviétiques laissent donc le champ libre aux États-Unis qui connaitrons eux le succès avec le programme Viking en 1975.

Conséquence de l’échec des missions des sondes martiennes soviétiques

Les soviétiques abandonnent les sondes martiennes et l’objectif de Mars pour le moment.Mais c’est pour se lancer avec passion dans celui de Vénus. Ils connaîtront avec l’exploration de cette planète le succès qu’ils n’ont jamais obtenu avec Mars.

La série de sondes vénusiennes soviétiques Venera 9-16 et les sondes Véga 1-2 figurent en effet en bonne place dans l’histoire de la conquête spatiale.

Le programme Viking, les sondes martiennes Viking 1 et 2 (1975-1976)

lancement de la sonde
Décollage de Viking 1 à bord d’une fusée Titan-III-Centaur

Les sondes martiennes
Dispositif orbital de la mission Viking

maquette de l'atterrisseur
Maquette du module d’atterrissage Viking (Musée de la Villette, Paris)

En 1975, les USA envoient deux sondes martiennes lors du programme Viking.

Les sondes Viking 1 et Viking 2.

Viking 1 est lancée le 20 aout 1975 par une fusée Titan III E.

Viking 2 est lancée le 9 septembre 1975 aussi par une par une fusée Titan III E.

La sonde Viking 2 (Viking A) aurait dû être la première à partir vers la planète rouge. Mais des problèmes techniques ont retardé son départ. Viking 1 (Viking B) s’est donc envolé à la place de sa sœur jumelle le 20 août 1975. Le lancement de Viking 2 s’effectuera in extremis, alors que la fenêtre de tir allait se refermer, le 9 septembre 1975.

Genèse du programme des sondes martiennes Viking

Le programme Viking a remplacé le programme de sondes martiennes Voyager Mars, qui avait été planifié dans le cadre du programme Apollo et qui fut abandonné par la suite.

De base, les sondes martiennes Viking ne sont rien d’autre qu’un orbiteur de type Mariner que l’on a équipé d’un atterrisseur.

La mission des orbiteurs était triple. Après avoir amené à bon port l’atterrisseur qu’ils portaient sur leur dos, ils devaient s’assurer que les sites d’atterrissage préalablement choisis ne présentaient pas de dangers. Contrairement aux sondes martiennes soviétiques, les sites présélectionnés pour l’atterrissage devaient effectivement être certifiés par les orbiteurs avant la descente des atterrisseurs. Les orbiteurs devaient également jouer le rôle de relais de transmission entre les atterrisseurs au sol et la Terre. Ce n’est qu’après avoir accompli ces deux objectifs que les orbiteurs Viking pouvaient se livrer à leur troisième tâche. Leur troisième tache était l’étude de la surface et de l’atmosphère de la planète rouge.

Le module d’atterrissage de la mission Viking mesurait 3 mètres de haut, pour une masse d’une demi tonne. Il emportait un total de 15 expériences scientifiques. Ses principaux objectifs étaient l’étude du sol martien, des vents et de l’atmosphère ainsi que la recherche d’éventuelles formes de vie.

Résultat scientifique des sondes martiennes Viking

Résultats des orbiteurs

Les résultats ramenés par les sondes martiennes Viking sont énormes.

Les orbiteurs ont photographié la presque totalité de la surface de la planète. Cela avec une résolution variant entre 150 et 300 mètres par pixel. Certaines zones ont fait l’objet d’une couverture encore plus précise avec des images dont la résolution atteignait 7,5 mètres par pixel.

Les deux orbiteurs quant à eux, ont collecté au total 52 603 images. Ces images nous offrent une vue globale et complète de la planète, ainsi que des images des deux satellites de Mars, Phobos et Deimos.

Les tempêtes de poussière régionales ou locales ont été observées, ainsi que les variations de la pression atmosphérique au cours d’une année martienne (ce qui a conduit à la découverte du cycle du CO2, lié au développement et au retrait des calottes polaires). Les sondes Viking ont même pu assister au formidable déchaînement de deux tempêtes globales de poussière au cours de l’année 1977.

Enfin, l’équipement radio des sondes a permis de mener à bien de nombreuses expériences fondamentales. Le décalage Doppler ainsi que les informations de distance ont été utilisés pour déterminer avec précision la position de l’atterrisseur à la surface de la planète. Il a été aussi possible d’évaluer la vitesse de rotation de Mars. Une étude de son inclinaison de son axe de rotation a aussi été réalisé. Son champ de gravité à été étudié. Le mouvement de précession, et le déplacement de Mars sur son orbite a aussi été étudié. Sans compter l’étude des propriétés de l’atmosphère et de l’ionosphère.

Des expériences d’astrophysiques et de mécanique céleste ont également eu lieu. Comme les éphémérides de Mars et de la Terre. La masse des satellites martiens. Une étude du milieu interplanétaire. Une étude de la couronne solaire. Même une expérience de relativité générale.

Résultats des atterrisseurs

Les sondes martiennes
Viking 2, peu après son atterrissage

4587 images de la surface martienne, la plupart en couleurs, ont été acquises par les deux atterrisseurs. Les deux stations météorologiques ont enregistré la pression, la température, la direction et la vitesse des vents pendant plus de trois années martiennes. Cela correspond à six années terrestres pour Viking 1. Pour Viking 2 deux années martiennes. Cela correspond à quatre années terrestres. L’ensemble représentait plus de 3 millions de mesures météorologiques.

Des résultats très intéressants

Lorsque les atterrisseurs sont arrivés sur Mars, c’était le début de l’été dans l’hémisphère nord. L’atmosphère était donc peu poussiéreuse. Le cycle de variation diurne de la température se répétait d’un jour sur l’autre.

La température moyenne sur Chryse Planitia était de -50°C, avec un minimum de -83°C à l’aube. La température maximum de -33°C au début de l’après-midi. Le site d’atterrissage de Viking 2 étant situé plus au nord, les températures étaient plus basses de 5 à 10 °C. La densité de l’atmosphère n’est pas suffisante pour lui permettre de retenir de la chaleur. L’air était toujours plus froid d’une vingtaine de degrés par rapport à la surface.

Les vents martiens soufflaient de manière bien plus faible que prévue. En effet, le vent soufflait à 2 mètres par seconde pendant la nuit. Il soufflait jusqu’à 7 mètres par seconde en cours de journée. Les tempêtes de poussière globales avaient des effets particulièrement importants sur la météorologie. L’atmosphère, chargée de particules de poussière, devenait soudain plus opaque.

La poussière en suspension permettait à l’air de se réchauffer plus vite et jouait le rôle de tampon en abaissant le contraste thermique journalier. Les vents soufflaient alors beaucoup plus vite avec des pointes de plusieurs dizaines de mètres par seconde. Ce qui était cependant loin d’atteindre les souhaits des scientifiques. Les scientifiques qui, ayant observé le déchaînement de la tempête de poussière qui avait retardé la mission de Mariner 9, pensait trouver des vents soufflants à une bonne centaine de mètres par seconde !

D’autres résultats tout aussi important

Le spectromètre de masse a mesuré la composition chimique de l’atmosphère ainsi que la composition isotopique pour cinq de ces constituants. L’argon était apparemment un composé minoritaire de l’atmosphère (1,6 %). Ces résultats invalidait les hypothèses émises sur la base du fonctionnement du spectromètre de masse de l’atterrisseur soviétique Mars 6 15 à 30%.

L’analyse chimique inorganique du sol a été menée par le spectromètre à fluorescence (XRFS). Les résultats se sont révélés déconcertants. Si Mars semble être constitué comme la Terre principalement par du silicium et de l’oxygène, c’est le fer qui occupe la troisième position, et non l’aluminium, qui se retrouve à la septième place loin derrière le magnésium, le calcium et le soufre.

Les aluminosilicates terrestres laissent la place sur Mars à des Ferrosilicates. Aucune analyse minéralogique n’est possible, mais les trois aimants circulaires ont donné des indications sur la nature des composés auxquels le fer a donné naissance. Les particules collées sur les aimants permettent bientôt d’identifier deux minéraux particuliers riches en fer et dotés de propriétés magnétiques : la magnétite bien répandue sur Terre et la maghémite, bien plus rare.

Le programme des sondes martiennes Viking en résumer

Viking 1

L’orbiteur

La mise en orbite a lieu le 19 juin 1976.

L’orbiteur va réaliser une cartographie pratiquement complète de la surface de Mars. Pour cela, elle effectua plus de 30 000 images dont la résolution varie entre 300 et 8 mètres par pixel. Il étudiera aussi l’atmosphère martienne (quantité de vapeur d’eau) et dressera une carte des températures de la surface.

L’orbiteur Viking 1 fut désactivé le 7 août 1980, après l’épuisement du gaz utilisé par le système de contrôle d’attitude.

l’atterrisseur

Pour l’atterrisseur Viking 1, l’atterrisseur réussit un atterrissage impeccable sur Chryse Planitia le 20 juillet 1976. Après l’abandon du site d’atterrissage de Ares Vallis. L’atterrisseur réussit un atterrissage impeccable sur Chryse Planitia le 20 juillet 1976. Seul point noir après l’atterrissage, le sismomètre ne fonctionne pas.

L’atterrisseur Viking 1 a photographié pour la première fois la surface martienne.Il a aussi étudié l’atmosphère et des objets astronomiques comme le soleil et les deux lunes martiennes. Au total, les deux atterrisseurs ont renvoyé à la Terre 4587 images. De nombreuses expériences ont été menées à bien. Une étude de la composition minérale du sol martien, de ses propriétés physiques et magnétiques, recherche de matière organique, mesures météorologiques. En tout plus de millions de mesures pour les deux atterrisseurs.

Sans oublier les expériences conçues pour détecter une éventuelle forme de vie, et qui donneront des résultats négatifs ou controversés. Lors de sa rentrée atmosphérique, l’atterrisseur a également étudié les composés des couches supérieures de l’atmosphère martienne.

L’atterrisseur Viking 1 a été baptisé Mutch Memorial Station en mémoire de Tim Mutch. En effet, le chef de l’équipe du système d’imagerie des atterrisseurs est décédé dans un accident de montagne au Népal en 1980. L’engin a terminé sa mission le 11 novembre 1982, après avoir été désactivé involontairement. Durant six mois, les contrôleurs tenteront de rétablir le contact, en vain. La mission Viking s’est officiellement terminée le 21 mai 1983 avec l’arrêt des tentatives de reprise de contact.

Viking 2

L’orbiteur

La mise en orbite a lieu le 7 août 1976.

L’orbiteur va réaliser une cartographie pratiquement complète de la surface de Mars en ramenant plus de 20 000 images dont la résolution varie entre 300 et 8 mètres par pixels. Il étudiera aussi l’atmosphère martienne (quantité de vapeur d’eau). Il dressera une carte des températures de la surface.

Le 25 juillet 1978, l’orbiteur Viking 2 fut le premier à interrompre sa mission, par épuisement des gaz servant au système de contrôle d’attitude. L’atterrisseur réussit un atterrissage impeccable sur Utopia Planitia le 3 septembre 1976 (47,67° N et 225,5° W), à 6460 km de l’atterrisseur de Viking 1.

L’atterrisseur

L’atterrisseur Viking 2 a photographié la surface martienne (ainsi que l’atmosphère et des objets astronomiques comme le soleil et les deux lunes martiennes).

Au total, les deux atterrisseurs ont renvoyé à la Terre 4587 images. De nombreuses expériences ont été menées à bien : étude de la composition minérale du sol martien, de ses propriétés physiques et magnétiques, recherche de matière organique, mesures météorologiques (3 millions pour les deux atterrisseurs).

Lors de sa rentrée atmosphérique, l’atterrisseur a également étudié les composés des couches supérieures de l’atmosphère martienne. Le 12 avril 1980, l’engin est désactivé et sa mission se termine officiellement.

En attendant l’article sur les sondes suivante

Voilà, cet article évoque les missions vers Mars des débuts jusqu’au programme Viking. Cet article est déjà très long, donc pour les autres programmes martiens, un autre article est prévu.

En attendant, vous pouvez si vous ne l’avez pas lu, lire l’article sur la prochaine opposition de la planète Mars accessible ici

https://scienceastro.fr/mars-en-opposition-le-16-octobre-2020/

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Voilà deux articles qui peuvent aussi vous intéresser sur le site ciel et espace

https://www.cieletespace.fr/actualites/des-images-historiques-de-l-exploration-planetaire-mises-en-ligne

https://www.cieletespace.fr/actualites/les-briques-de-la-vie-decouvertes-sur-mars-il-y-a-30-ans

Mars en opposition le 16 octobre 2020

Mars en opposition le 16 octobre 2020
Photographie de la surface de la planète Mars

Actuellement, la planète Mars se situe à environ 80 millions de Kilomètres de la terre et continue de se rapprocher de nous. Mars sera en opposition le 16 octobre 2020

En effet, Mars sera en opposition le 16 octobre 2020, et sera au plus proche de la Terre le 6 octobre 2020. A ce moment-là, la planète Mars sera à seulement 60,07 millions de km de la Terre. Elle aura un diamètre apparent de 22,6 secondes d’arc et une magnitude apparente de -2.6. Ce qui augure des observations particulièrement favorables pour les astronomes amateur.

Mars en opposition le 16 octobre 2020
photo prise par Jean-Luc Dauvergne le 18 août 2020 à l’aide d’un télescope de 300 mm, depuis Paris

Que veut dire Mars en opposition le 16 octobre 2020

Quand on dit que Mars est en opposition, cela veut dire que la planète Mars se situe à l’opposé du soleil par rapport à nous. C’est aussi à ce moment que la distance Terre Mars est la plus faible. Rappelons que la distance entre la Terre et Mars varie très fortement entre 56 millions à 400 millions de km ! Toutefois, la distance minimale peut varier fortement. Elle peut varier entre les oppositions entre 56 millions et 100 millions de km.

Mars en opposition le 16 octobre 2020
schéma d’une opposition, avec le soleil au centre la terre en bleu et mars en marron

L’opposition de la planète Mars en 2018

Lors de l’opposition de 2020, Mars sera moins proche de la Terre et son diamètre apparent sera donc un peu plus faible que lors de l’opposition de 2018. En effet, cette année-là, l’opposition était particulièrement favorable. En 2018 la distance avec la Terre était de seulement 57,68 millions de kilomètres, la plus faible depuis 2003 qui était alors de 55,77 millions de km. Inversement, dans la période 1995-2018, l’opposition avec la plus grande distance Terre-Mars à été lors de l’opposition de 2012. Cette année la distance minimale était de 100,83 millions de km.

Mars en opposition le 16 octobre 2020
Les Oppositions de la planète Mars de 1995 à 2018

Comment repérer Mars dans le ciel quand Mars sera en opposition le 16 octobre 2020

Pour pouvoir repérer Mars dans le ciel nocturne, rien de bien compliquer. Elle apparaît comme une étoile très brillante et teintée de rouge. Il suffit d’avoir une idée de la direction où chercher, et on la trouve facilement grâce à son éclat. En 2020, la planète se situe dans la constellation des Poissons.

Comment bien observer Mars

Il y a plusieurs moyens d’observer Mars.

Il est a noter que au moment où j’écris ses lignes, Mars est déjà visible une bonne partie de la nuit et peut ont peut déjà faire de très bonne observations

Vous pouvez simplement l’observer a l’œil nu. Bien sûr il sera impossible de voir des détails de la planète. Elle vous apparaitre alors comme une grosse étoile avec une teinte légèrement oranger et ne scintillera contrairement aux étoiles ordinaires.

Les jumelles ne seront pas d’une grande utilité. En effet elles n’apporteront rien de plus qu’a l’œil nu.

Une lunette ou un télescope de 60 à 100 mm de diamètre avec un fort grossissement permettra de faire apparaître le disque, mais sans plus.

Il faut en au moins un télescope ou une lunette d’au moins 130mm avec un fort grossissement pour que les premiers détails de la surface vous soient accessibles.

Quelques conseils d’observation

Attendre que Mars soit haut dans le ciel pour limiter les perturbations atmosphériques

Il vous faudra éviter les sources de turbulence atmosphérique. La turbulence atmosphérique se détecte en observant attentivement à l’œil nu l’aspect des étoiles : si elles scintillent, c’est qu’il y en a.

Envisager aussi de faire vos observation une soirée sans vent.

Pour éviter la turbulence à l’intérieur de votre instrument, pensez à le sortir au moins une heure d’avance pour que sa température s’équilibre avec celle de l’extérieur.

Lien

Voici le lien d’un article du site ciel et espace d’où provient l’image de Mars prise par Jean Luc Dauvergne

https://www.cieletespace.fr/actualites/mars-approche-et-sa-calotte-polaire-sud-retrecit

Lien vers un ancien article du blog

https://scienceastro.fr/le-champ-profond-du-telescope-hubble/

Pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune ?

Pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune ?
Buzz Aldrin photographié par Neil Armstrong

Pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune ? Près de 50 ans après la fin du programme Apollo, en effet, la dernière mission lunaire, Apollo 17 a décollée de la Terre le 7 décembre 1972. Certaines personnes s’interrogent sur le fait de pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune ?

Pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune ?
photo de l’équipage d’apollo 17

Les raisons du pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune ?

Des raisons financières

En effet, alors que les premiers pas de l’homme sur la lune ont en 2020 plus de 50 ans, pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune ?

Les raisons sont multiples.

La principale raison du pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune est d’ordre financier. En effet, envoyer des humains sur la Lune ainsi que sur d’autres astres en générale, outre le défi technique, c’est aussi et surtout en défi financier.

Le programme Apollo a couté aux USA la bagatelle de plus de 22 milliard de Dollar de l’époque. Ce qui corrigé avec l’inflation revient a plus de 190 milliard de Dollar actuel.

Sources pour le montant du programme Apollo:

http://www.capcomespace.net/dossiers/espace_US/apollo/annexes/18_budget_apollo.htm

Source pour le calcul avec l’inflation

https://www.usinflationcalculator.com/

Des raisons géopolitiques

Il faut aussi prendre en compte les tensions géopolitiques entre l’URSS et les USA. En effet, nous sommes à l’époque en pleine guerre froide et les deux blocs s’affronte aussi dans l’espace.

Il ne faut pas oublier que la guerre froide est avant tout un affrontement idéologique entre les deux superpuissances.

Les deux blocs veulent montrer aux autres que leur modèle de société respectif est le meilleur. De cela découle le fait que les USA et l’URSS dépensent sans compter.

Les conséquences

C’est pour ça que depuis la fin du programme Apollo, les nations et les agences spatiales se sont rabattues sur l’orbite basse de la terre. C’est a ce moment là que les vols habités ont étés seulement avec les stations spatiales, navettes spatiales etc…

Pour ce qui est de l’exploration des autres astres du système solaire, les agences spatiales ont opté sur une exploration robotique. Ainsi il a été envoyer un nombre incalculable de sondes spatiales et des rover vers Mars, sur la Lune. Ainsi que autour du soleil, vers les autres planètes du système solaire et aussi vers des astéroïdes et des comètes. Et c’est sans compté les satellites autour de la Terre.

Conclusion

Pour conclure, voilà pourquoi ne sommes nous jamais retourné sur la lune. Si l’URSS et les USA se sont affrontés dans la course à la lune dans les années 60 ce n’était pas pour des motifs scientifiques. C’est avant tout pour des raisons idéologiques.

 Il est en effet bien plus économiques d’envoyer une sonde ou un rover sur une autre planète que d’envoyer des astronautes. Alors qu’une mission robotique ne nécessite que de l’énergie, un encombrement juste nécessaire pour le stockage des instruments scientifique. Un astronaute lui a besoin d’un espace vital approprier pour vivre convenablement pendant la durée du vol.

Il lui faut aussi un stock de nourriture et d’eau suffisant d’un endroit pour faire ses besoins, d’un espace suffisant pour dormir etc.

Pour les missions habitées, il ne faut pas négliger l’impact des rayonnements cosmiques qui sont nocifs pour les organismes vivant ainsi que pour le matériel. Au niveau des résultats scientifiques, les missions robotiques sont bien plus rentables que les missions habitées. Elles peuvent durée très longtemps. Ainsi pour le rover Curiosity la mission officielle à débuter le 6 aout 2012 et la fin de mission est prévue pour 2026. Sans oublier le programme voyager qui lancé en 1977 sont en 2020 toujours opérationnelles. A voir ces deux articles que j’ai écris il y a quelques temps sur le sujet accessible ici

https://scienceastro.fr/les-sondes-voyager/

https://scienceastro.fr/lavenir-des-sondes-voyager-est-interstellaire/

L’AVENIR DES SONDES VOYAGER EST INTERSTELLAIRE

L'AVENIR DES SONDES VOYAGER EST INTERSTELLAIRE
maquette de voyager 1

Dans un précédent article accessible ici https://scienceastro.fr/les-sondes-voyager/, je vous avait dit que j’allais faire un article sur l’actualité des sondes Voyager. Le jour J est arrivé ! Dans cet article, nous allons voir le présent et l’avenir des sondes Voyager dans l’espace interstellaire.

Bref résumer

Les sondes Voyager qui compose le programme Voyager avait pour mission principale les planètes Jupiter et Saturne. La mission bonus était Uranus et Neptune pour Voyager 2 et Pluton pour Voyager 1 . Après leurs mission primaire, les sondes Voyager on prit la direction de l’espace interstellaire.

Ci vous ne savez pas pourquoi Voyager 1 n’a finalement pas eu l’opportunité de visitée Pluton je vous renvoi à l’article sur les sondes.

Principale date du programme voyager

  • 20 aout 1977: lancement de Voyager 2
  • 5 septembre 1977: lancement de Voyager 1
  • 9 mars 1979: survol de Jupiter par Voyager 1. On découvre les anneaux de Jupiter Les volcan du satelite Io
  • 9 juillet 1979: survol de Jupiter par Voyager 2. Prise de photos du satellite Europe
  • 9 novembre 1980: Survol de Saturne par Voyager 1. Découverte des 3 lunes que l’on nommera Atlas, Prométhée et Pandore. Après le survol rapproché du satellite Titan, Voyager 1 quitte le plan de l’écliptique et prend la direction du confin du système solaire.
  • 25 août 1981: Survol de Saturne par Voyager 2. Survol à faible distance de Téthys et Japet et de plusieurs autres lune de saturne. prise de photos de la lune Encelade. Découverte du motif nuageux hexagonal qui occupe le pôle nord de Saturne.
  • 24 janvier 1986: Survol d’Uranus par Voyager 2: C’est la première fois qu’une sonde spatiale survole la planète Uranus. De nombreuses lunes sont découverte. Ont découvre que l’axe de rotation de la planète est très incliné. Presque a l’horizontale. La planète roule littéralement sur son orbite.
  • août 1987: Amélioration du réseau Deep Space Network. Les trois antennes paraboliques chargées de la communication avec les sondes spatiales Voyager sont améliorées car à de pareils distance le signal radio est toujours plus faible. Rappelons que Neptune est 30 fois plus éloignée du soleil que ne l’est la terre.
  • 25 août 1989: Survol de Neptune. Pour la première fois, un engin spatial survole la planète. La sonde spatiale quitte ensuite le plan de l’écliptique.

Fin d’une mission, début d’une autre mission la mission Voyager Interstellar Mission (VIM)

Arrivé au terme de leurs missions principales, et secondaire, les sondes Voyager était encore en forme.

La mission Voyager Interstellar Mission (VIM) a pour but l’étude de la région de l’espace située au-delà des planètes externes. Cette nouvelle mission commence en 1989. A ce moment là Voyager 1 se trouve à 40 Unité Astronomique de la terre et Voyager 2 se trouve elle à 31 Unité Astronomique de la Terre. Pour info, 1 U.A. = distance Terre-Soleil soit 150 millions km.

Principales dates de la deuxième partie de la mission

  • octobre-décembre 1989: Extinction des caméras pour économiser de l’énergie
  • 14 février 1990: Voyager 1 fait une photo mémorable. ce qu’on appellera le Portrait de famille. Rien de plus pour le moment un article spécial est prévu mais sachez juste que c’est pour moi l’une des plus belle image astronomique.
  • 17 février 1998: Nouveau record de distance pour Voyager 1. La sonde spatiale dépasse Pioneer 10 et établit un nouveau record d’éloignement de la Terre. Il faudra qu’ont parle des sondes Pionner 10 et 11, qui ont ouvert la voie aux sondes Voyager.
  • 16 décembre 2004: Franchissement du choc terminal pour Voyager 1. La sonde spatiale pénètre dans l’héliogaine, une région de l’espace où le vent solaire est ralenti par le milieu interstellaire.
  • 30 août 2007: Cette fois ci c’est au tour de Voyager 2 de franchir le choc terminal.
  • 25 août 2012: Voyager 1 franchit l’héliopause. La sonde spatiale entre dans le milieu interstellaire constitué des vents stellaires des astres proches et des nuages de gaz entre ces astres. Le franchissement de cette limite est confirmé le 9 avril 2013 lors d’une éjection de masse coronale par le Soleil.
  • 1er décembre 2017: Voyager 1. Basculement de la Propulsion. Les propulseurs de correction de trajectoire sont remis en marche et serviront à pointer l’antenne de communication vers la terre, pour palier les insuffisances des propulseurs correcteurs d’assiette.
  • 5 novembre 2018: Comme ca sœur jumelle 6 ans auparavant, c’est au tour de Voyager 2 de franchir l’héliopause.
  • 8 juillet 2019: Voyager 2. Basculement de la Propulsion. Les propulseurs de correction de trajectoire sont remis en marche et serviront à pointer l’antenne de communication vers la terre, pour palier les insuffisances des propulseurs correcteurs d’assiette.
  • 12 juillet 2019: Coupure du Chauffage du CRS. Par mesure d’économie des ressources électriques, les ingénieurs du JPL ont décidé de couper le chauffage du CRS (cosmic ray subsystem instrument).
L'AVENIR DES SONDES VOYAGER EST INTERSTELLAIRE
les zone traverser par les sondes voyager

Les sondes Voyager un message vers l’espace interstellaire

LES SONDES VOYAGER PRESENT ET AVENIR photo du disque
photo du disque

Comme les sondes Pionner 10 et 11, les sondes Voyager emportent avec elles un disque comportant un message tentant de résumer quelques éléments clés sur l’humanité. Ce Disque, est nommé Voyager Golden Record .

Les messages composés de 116 photos de lieus de la Terre, de schémas expliquant ou ce situe la terre dans le système solaire. Une explication définissant le système numérique en usage ainsi que les grandeurs employées en physique.Le disque est aussi composé d’extraits sonores comprenant 27 morceaux de musique ainsi que des enregistrements variés reflétant l’activité humaine. Les sondes approcheront pour la première fois une étoile dans 40 000 ans.

Pour que d’éventuel êtres d’une autre planète qui aurait pu retrouver le disque, celui ci est accompagné du stylet permettant sa lecture, et d’une source d’uranium 238 (choisi pour sa période radioactive de l’ordre de 4,5 milliards d’années) permettant de déterminer le temps écoulé depuis le lancement.

LES SONDES VOYAGER PRESENT ET AVENIR photo du couvercle
le couvercle du disque

L’avenir des sondes Voyager est interstellaire

Comme le titre le laisse penser l’avenir des sondes voyager est interstellaire !

Depuis que les sondes Voyager 1 et Voyager 2 ont chacune franchit l’héliopause, les sondes filent en direction de l’espace interstellaire. Rappelons que apres avoir franchit l’héliopause, elles ne se trouvent plus dans le milieu affecté par les vents solaires, mais ce situent encore dans la sphère d’influence gravitationnelle du Soleil.

Voyager 1 s’éloigne du Soleil à une vitesse d’environ 500 millions de Km par an, et ce dirige vers l’apex solaire. c’est-à-dire le groupe d’étoiles vers lequel se dirige le Système solaire lui-même.Voyager 1 et Voyager 2 ne seront plus capable de collecter et transmettre de données au-delà de 2025. En cause, les générateur thermoélectrique à radioisotope, qui seront presque épuiser et ne pourront plus fournir assez d’énergie aux sondes. Les sondes auront donc fonctionner pendant 48 ans.

En théorie, la sonde Voyager devrait dépasser le nuage de Oort dans 25000 ans environ, elle sera approximativement à 1.3 année-lumière de la terre

La sonde Voyager 2 elle, se dirige vers les constellations du Sagittaire et du Paon. Dans environ 40 000 ans, Voyager 2 doit passer à une distance de 1,7 année-lumière de l’étoile Ross 248 située dans la constellation d’Andromède

L'AVENIR DES SONDES VOYAGER EST INTERSTELLAIRE
trajectoire passé et futur de voyager 1

Je vous conseil aussi cet article sur le sujet sur le site ciel et espace https://www.cieletespace.fr/actualites/la-sonde-voyager-2-confirme-qu-elle-a-rejoint-le-milieu-interstellaire

QUELQUES LIVRES QUE JE VOUS RECOMMANDE

pile de livres

Bonjours a tous. Je vous fait ce petit article pour vous faire découvrir des livres. Ces liens, sont des liens affilier AMAZON. De ce fait, que lorsque quelqu’un effectue un achat chez AMAZON en passant par mon lien, AMAZON me reverse une commission sur l’achat.

Sur ces liens, vous pourrez trouver, uniquement des livres en rapport avec le sujets de ce blog. Surtout, uniquement ceux que j’ai soit personnellement lu, soit que l’on m’a conseillé, mais que je n’est pas encore eu le temps de lire.

Vous trouverez des livres de vulgarisation astronomique et astrophysique pour des adultes et aussi certains livre prévus pour les enfants.

Le but de ces liens est double: Vous faire découvrir des livres qui pourrait vous intéresser. Pour moi, une aide pour financer l’hébergement et pouvoir faire évoluer le blog.

Pour ceux qui se rappelle mon article sur les sondes Voyager lisible a cette adresse https://scienceastro.fr/les-sondes-voyager/ cela pourrait vous interesser

LES SONDES VOYAGER

Le programme Voyager, de la NASA, est un programme d’exploration robotique des planètes géantes gazeuses du système solaire externe. Le programme est composé de deux sondes, la sonde Voyager 1 lancée le 5 septembre 1977 par une fusée Titan IIIE/Centaur. La sonde Voyager 2, lancée elle le 20 aout 1977 elle aussi par une fusée Titan IIIE/Centaur. Enfin la sonde Voyager 2 a été lancée avant ça jumelle Voyager 1. Parce que la sonde Voyager 1, adoptera une trajectoire plus directe et une vitesse plus élevée et de ce fait Voyager 1, arrive quatre mois avant Voyager 2 aux alentours de Jupiter.

Genèse du programme

La genèse du programme remonte dans les années 60. Le programme a été rendue possible grâce en particulier à deux découvertes. Premièrement, Michael Minovich du JPL (Jet Propulsion Laboratory), qui découvre l’assistance gravitationnelle et sur le fait que la gravité très élevée de Jupiter peut être utilisée pour accélérer une sonde spatiale ce qui permet d’économiser du carburant. La seconde découverte, est une conjonction très intéressante des planètes, qui couplée avec l’assistance gravitationnelle pourrait permettre une exploration des planètes externes du système solaire avec la même sonde.

Plusieurs configurations de missions sont possibles. Soit une visite de Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune soit une visite de Jupiter, Uranus, Neptune soit une visite de Jupiter, Saturne, Pluton.

Le programme Grand Tour et les sondes voyager

Initialement, le premier programme, proposé par la NASA, pour profiter de cette conjonction est le programme Grand Tour. Rappelons que cette conjonction de ces planètes se produit que tous les 176 ans. Ce programme, a malheureusement été annulé, à cause des baisses de budget de la NASA au début des années 70. Ce programme a été juger trop couteux par le sénat des 2tats-Unis. La NASA, était aussi dans le même temps en train de développer la navette spatiale ainsi le télescope spatial Hubble.

Le programme Voyager

C’est comme ça que le programme Voyage a vu le jour. Le programme Voyager, est une version allégée du programme Grand Tour. L’objectif principal n’est plus que Jupiter et Saturne. Les autres planètes externes initialement prévu dans le programme Grand Tour à savoir Uranus, Neptune et Pluton n’est plus un objectif prioritaire. Les autres planètes sont un objectif un bonus si les sondes sont encore en états de fonctionnement. À ce moment, le programme Voyager n’existe pas encore proprement parler. Les deux sondes font partie d’un sous-programme ambitieux du programme Mariner nommé temporairement Mariner Jupiter-Saturn 1977 program.

Titan ou Pluton

Initialement, Voyager 1 aurait du visiter Pluton après son survol de Saturne, mais les responsables de la mission, ont préférés sacrifier son carburant pour pouvoir effectuer un survol plus rapprocher de Titan. En effet, le plus gros satellite de Saturne intrigue les scientifique. Malheureusement , les instruments scientifiques de la sonde n’ont pas été en mesure de percer l’épaisse couche de l’atmosphère du satellite. Les importantes modifications de la trajectoire de la sonde rendu nécessaire pour ce survol aussi rapprocher, empêche de ce fait à la sonde de pouvoir survoler pluton.

Ce n’était que partie remise. En effet, une mission a depuis été envoyée autour de Saturne. Cette mission était composée d’un orbiteur qui avait pour mission de se mettre en orbite autour de Saturne et d’un atterrisseur qui devait lui se poser sur Titan. Je parle bien sûr de la mission Cassini-Huygens, lancée 15 octobre 1997 et arriver autour de Saturne le 1er juillet 2004. Pour Pluton il aura fallu attendre le 19 janvier 2006 pour le lancement de la sonde New Horizons qui a effectué un survol historique de Pluton le 14 juillet 2015.

Pour ceux que cela intéresse, j’ai fait un autre article où je liste des livre que je conseil et dans la liste, un des livre a pour sujet les sondes voyager https://scienceastro.fr/quelques-livres-que-je-vous-recommande/

Les sondes voyager aujourd’hui

Au moment où j’écris ces lignes, les sondes voyager sont toujours actives. Elles se dirigent toujours plus loin dans l’immensité de l’espace. Je prévois un autre article sur les sondes voyager. Cet article traitera de ceux que devienne ces 2 sonde depuis la fin de leurs missions principale.

VOICI QUELQUES PHOTOS ISSUES DU PROGRAMME VOYAGER

photo de la planète gazeuse jupiter prise par la sonde voyager 1
photo de jupiter par voyager 1
photo de la planète gazeuse saturne prise par la sonde voyager 2
photo de saturne par voyager 2
photo de la planète gazeuse uranus prise par la sonde voyager 2
photo d’uranus par voyager 2
photo de la planète gazeuse neptune prise par la sonde voyager 2
photo de neptune par voyager 2
photo de la sonde voyager 2
la sonde voyager 2
schéma des xeux sondes
les sondes en détail
trajectoire des sondes
trajectoire dans le système solaire

LE CHAMP PROFOND DU TÉLESCOPE HUBBLE

Le Champ profond de Hubble, contenant plus d'un millier de galaxies.

Connaissez- vous cette image ? Ceci est ce que les astronome nomment le champ profond du télescope Hubble

le champ profond du télescope Hubble, qu’est ce que c’est ?

Nous sommes en 1995, en décembre pour êtres plus précis. La NASA va effectuer avec l’aide du télescope HUBBLE, une campagne d’observation un peu particulière. Pour cela, ils vont braquer le télescope Hubble entre le 18 et le 28 décembre dans une région du ciel d’une taille de 2,5 minutes d’arc. Soit l’équivalent d’un ballon de foot a environ 900 mètre de distance.

Sur l’image obtenue, a part quelques étoile. proches. Tout le reste est constitué de galaxies (environ 3000). Ces galaxies sont très lointaines donc très jeunes. Les plus lointaines de ces galaxies dans cette image, se sont formées à peine quelques centaines de millions d’années après le Big Bang.

Ces observations ont été réitérées en 1998 dans la constellation du Toucan dans hémisphère sud. Une autre observation semblable a été faite en 2004 dans la constellation du Fourneau aussi dans hémisphère sud.

le champ profond du télescope Hubble, qu’est ce que cela nous révèle sur l’Univers

Le résultats de ces trois observations, toute semblable en terme de résultats tendent à penser que l’Univers est constitué de plusieurs centaines de milliard de galaxies. Même certainement beaucoup plus! Ces résultats apportent aussi la preuve que à grande échelle l’Univers est homogène et que notre galaxie n’occupe pas une place privilégier dans l’Univers.

pour allez plus loin sur le champ profond du télescope Hubble

je vous met ici le lien du site de la Nasa pour le télescope Hubble. Ces sites surtout celui du télescope Hubble, est rempli d’image de tres grande qualité prisent par Hubble. Vous pouvez aussi faire une recherche sur Google image, il y a un très grand nombre d’images magnifiques.

https://hubblesite.org/https://

www.nasa.gov/mission_pages/hubble/main/index.html

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https://scienceastro.fr/les-sondes-voyager/

https://scienceastro.fr/la-comete-atlas-fait-pschitt/

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LA COMÈTE ATLAS C’EST ELLE DISLOQUE OU NON ?

La comète Atlas, le 11 avril 2020. Photo prise par les astrophotographes Jose de Queiroz et Michael Deyerler. On distingue clairement un fragment à l'avant de la comète. © Jose de Queiroz, Michael Deyerler, Spaceweather
la comète atlas prise par les astrophotographes Jose de Queiroz et Michael Deyerler

Et voila, la comète ATLAS de son nom complet C/2019 Y4 ATLAS, découverte par le relevé astronomique ATLAS le 28 décembre 2019, qui aurait pu devenir une grande comète visible a l’œil nu en mai 2020, a fait pschitt !

En effet, depuis mars 2020, elle était devenue la deuxième plus brillante comète du ciel et aurait du devenir visible a l’œil nu début mai.

quand pourrons nous voir la comète atlas

Malheureusement, début avril, les astronomes on remarqués une baisse de luminosité de la comète atlas, qui peut être expliqué pas une dislocation de son noyau, ce qui ce confirme par les observations récentes.

une autre comète a subit le même sort que la comète ATLAS

Cette histoire nous rappelle la comète ISON de son nom poétique C/2012 S1 (ISON), qui aurait elle aussi pu devenir une grande comète en 2013, a subit le même sort en se rapprochant trop prés du soleil lors de son passage au plus près de notre étoile, en passant a seulement 1,17 million de Km de celui-ci.

deux comètes exceptionnelles dans les années 90 à qui la comète atlas aurait pu faire de l’ombre

Inversement, pour ceux qui ce rappelle les années 1990 nous ont gratifiés de deux grande comètes respectivement Hale-Bopp qui est passée au périhélie le 1er avril 1997, et Hyakutake qui elle, est passée a son périhélie le 1er mai 1996.

Malheureusement pour nous, il faudra êtres patient pour espérer revoir ces deux comètes. En effet Hyakutake ne devrait pas repasser à son périhélie avant 70000 ans et Hale-Bopp elle, devrait repasser à son périhélie en 4385 d’après les estimations des astronomes.

Pour en finir avec la comète Hale-Bopp, elle est tous à fait remarquable car les dernières observation a l’œil nu sont rapportées en décembre 1997, soit visible a l’œil nu pendant 18 mois, et active pendant bien plus longtemps, mais réservée aux observations des astronomes.

plus d’info sur ces deux comètes

http://www.astro.ulg.ac.be/~demoulin/data.htmhttps://

www.le-systeme-solaire.net/hyakutake.html

autres articles qui pourrait vous intéresser

https://scienceastro.fr/les-sondes-voyager/

bienvenue sur mon blog

je vous souhaite la bienvenue sur mon blog qui parlera principalement de science.

cela pourra êtres de l’astronomie, de la physique, et autres sciences dites dures, mais je ne m’interdit aucunement d’aborder dans certains articles pourquoi pas des sujets de sciences sociale et humaines qui sont touts aussi intéressants

encore bienvenue a vous, et à bientôt sur le blog